Petite sortie depuis le pont de la Betta (1305 m) au lac de Crop puis au lac bleu (2036 m)
Joili alpage...
Vue sur le lac vers 10h (1905 m)
Vue dominante montant au lac Bleu.
Rencontre avec de la glace.
Le cirque glacière.
La glace en bordure du lac Bleu 2036 m).
Redescente vers le lac Bleu.
Dernier regard sur le lac avant de redescendre au pont de la Betta
Retour aux gorges du Guiers Mort
Je profite d'une météo clémente pour faire le tour des gorges.
Départ du pont Saint-Bruno.
Aller-retour jusqu'au Pic de l'Oeillette.
Nous avons apperçu quelque truites dans une eau bien froide.
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Le pont de la petite vache
Le pont Perran
Pic de l'Oeillette
Petite histoire qui finit bien.
L'itinéraire peut paraître un peu farfelu,mais j'ai choisi de monter au Trou du Glaz depuis le col du Coq puis de redescendre sur les sources du Guiers pour remonter enfin par le Chaos de Bellefont. Ainsi, depuis le Prayet à la sortie du Chaos, j'ai la possibilité de choisir le chemin du retour suivant l'humeur du moment pour revenir jusqu'au col du Coq. L'avantage de cet itinéraire est de ne pas avoir à aller jusq'à Perquelin en voiture pour démarrer la balade.
topo : 7h30 de marche tranquille avec pas mal de dénivelé.
Je récupère un parapentiste à Bernin, puis son collègue au carrefour menant au col du Coq.
Je suis tranquillement à pied d'oeuvre à 9h00 du matin.
Il n'y a pas encore grand monde, mais comme ce jour est férié et que c'est celui dont la météo semble la plus prometteuse de la semaine, la fréquentation devrait être bien plus importante à midi.
Beau temps sur Grenoble avec le Vercors en fond.
Il reste un peu de neige sur le Bec Charvet.
Sur le chemin du Trou du Glaz, un premier névé à traverser.
C'est de ce côté qu'une dame de 75 ans s'est tué en tombant en début de semaine.
Ce névé est plus délicat à traverser...
Il ne faut pas oublier qu'il y a le vide en bas du toboggan.
Je regarde derrière moi le troisième névé du matin.
Je m'interroge sur la quantité de neige que je vais rencontrer.
En bas du névé ...
Lumière matinale en arrivant sur le Trou du Glaz.
La grotte du Trou est encore à moitié bouchée par la neige.
En temps normal, on tient debout dans l'entrée.
Suintement d'eau gelé.
Sous le suintement.
J'ai passé le Trou du Glaz et au lieu de m'engager dans les passages câblés qui mènent au plateau, je redescends en suivant la roche.
Sangle typique de Chartreuse. J'adore !
Vue sur le chemin parcouru : La descente est rapide.
En descente.
Je croisent quelques randonneurs.
Chacun s'inquiète de l'état d'enneigement qu'il va rencontrer plus loin.
Les descriptions ne sont pas si utiles que ça, car la traversée d'un névé en montée ou en descente ne présente pas la même difficulté. En effet il est plus facile de gérer son poids en montée (frein) qu'en descente (accélérateur !). Par contre en descente, le risque est plus facile à estimer. Le point de vue en descente permet de choisir plus facilement le chemin le plus court ou même le contournement.
Le balisage est ancien est plutôt rare. Je prends la photo ici pour me rappeler du passage :
Il faut suivre la roche pour monter entre les arbres ( neige du haut) et non pas continuer sur la droite après le panneau de réserve de chasse.
Alignement du sentier sur le Crêt de Loirard et le col de la Saulce à sa droite.
Je vais finir par retrouver le soleil. Au loin,les lances de Malissard à droite du col de la Saulce.
J'ai encore quelques névés à franchir. J'ai peu de difficultés à traverser.
Je contourne le dernier en passant au dessous.
Vue derrière moi sur une partie du dénivelé.
Premier aperçu de la source du Guiers.
Il est difficile de traverser devant la grotte sans se mouiller les pieds. Le passage est câblé.
Je pourrai tenir debout dans la grotte mais l'eau est froide. J'ai un pied qui peut en témoigner.
Je fais demi-tour et passe donc plus bas sous la source.
Passage au sec aménagé en contrebas de la source.
Dans les bois je continue à descendre en cherchant un peu le sentier.
Passage par la cascade du Guiers.
Je redescends sur le GR (balise jaune ) vers Perquelin une poignée de minutes jusqu'au premier croisement ( un cairn à droite et un autre à gauche).
Je relis mon dessin (style carte au trésor) et constate qu'il y a des ambiguïtés dans mes dessins...
Finalement je décide de prendre à droite pour remonter dans les bois sur un sentier bien visible mais non balisé.
Dans les bois, en montée rapide. Un cairn au passage.
Feuillus, roche et souche.
Une grotte curieuse. La roche a une structure non homogène et est percée de nombreuses alvéoles.
La présence de la grotte m'indique que je suis sur le bon chemin.
Vue vers le ciel : Je suis arrivé sous la barre rocheuse annoncée sur ma carte.
Les pins poussent à flan de la barre rocheuse.
Je suis la barre rocheuse sur la gauche et arrive au bord d'un fort dénivelé...
En ressortant ma carte, je constate qu'il faut partir à gauche seulement après avoir franchi la barre rocheuse et non avant !
Demi-tour.
Donc en repartant sur le chemin de droite je croise une seconde grotte.
Celle-ci est d'importance : il y a la place pour y mettre une maison à l'intérieur.
Je ne vois pas d'eau mais je ne suis pas tenté par une exploration.
Je sais qu'il y a 50 km de galeries souterraines qui permettent de rejoindre le trou du Glaz ou même la façade est de la Dent de Crolles. Mais le noir...
Voici le couloir herbeux qui permet de passer la barre rocheuse.
La montée est raide.
En haut du couloir, vue sur le chemin parcouru.
J'ai contourné la falaise d'en face en passant par le haut de la forêt.
On aperçoit les névés au sommet des bois.
Photo d'un sujet à peindre ou dessiner un de ces jours...
Voilà, j'ai passé la première barre rocheuse et c'est ici qu'il faut suivre le sangle sur la gauche pour aller au Chaos.
Le chemin sur la droite conduit au Prayet sans passer par le Chaos.
Sur le sangle.
Sous un encorbellement.
Je croise plusieurs groupes qui font demi-tour car il y a trop de neige.
Je décide de continuer pour voir par moi-même.
Une paire de chamois dévalent la pente en coupant ma piste à 10 mètres devant moi. Ils n'ont pas de problèmes avec les névés eux !
Il me semble être au bout du sangle. Je cherche des traces ou des balises.
Il y a de nombreux blocs où il est possible de passer dessous mais il n'y a pas de traces visibles de passage.
Je suis incapable de dire si l'entrée du Chaos se situe ici parmi les blocs où si le chemin continue encore un peu avec une entrée plus loin. Les névés sont très importants avec un dénivelé inconfortable.
Un groupe qui m'a rejoint ne reconnaît pas plus le terrain que moi, bien qu'il possède un membre qui soit déjà passé par là autrefois.
Les topos sur le Chaos insistent sur le fait de bien repérer le balisage pour ne pas s'y perdre.
Ne trouvant déjà pas le balisage pour y rentrer, je décide de faire demi-tour et de revenir quand il n'y aura plus de neige.
Stalactites de glaces sous un rocher.
Je viens de couper par une large draille qui monte droit sur le Prayet et qui m'évite de reprendre le chemin de l'aller.
C'est de là que les chamois ont déboulé tout à l'heure.
Je marche en bordure de la neige qui occupe tout le centre de la draille.
Je rencontre un monsieur avec 2 enfants en train de faire pique-nique.
Après conversation, il n'en sait pas plus que moi sur l'endroit où nous sommes. Nous savons tout deux que le GR est un peu plus haut.
A la réflexion, c'est lui qui a du déranger les chamois tout à l'heure.
Je viens de sortir des bois au dessus du Prayet. Je débusque 4 ou 5 chamois surpris de voir un randonneur dans ce coin.
Sur la photo on aperçoit le col de Bellefont qui barre l'horizon. La zone grise au premier plan constitue le Chaos de Bellefont.
Ce sera pour une autre fois... Je repars en direction de la Dent de Crolles.
A ma droite, le bas de la Dent de Crolles que je contourne depuis ce matin.
L'entaille correspond à un passage (GR) qui mène au trou du Glaz.
J'hésite encore sur le chemin du retour car je n'ai pas envie de repasser par les névés après le trou du Glaz.
D'un autre côté, je sais qu'il reste de la neige sur l'autre passage que constitue le pas de l'Oeille.
Le paysagiste s'est amusé avec la neige.
La Dent de Crolles au fond.
Rentrer soit par le Trou du Glaz (entaille) soit par le sommet ( zone déneigée en haut à gauche) : à voir.
Dessous, c'est le cirque sans nom.
Je croise un chemin que je prends en pensant que c'est le GR pour mon retour.
Mais je m'apperçois qu'il descend trop rapidement. Ce doit être plutôt le chemin que j'ai laissé ce matin pour partir à main gauche sur le Chaos de Bellefont.
Au passage,j'apperçois la neige dans les bois qui m'indique où je suis passé ce matin.
Le cirque sans nom.
Donc pour accéder depuis le Prayet jusqu'à la Dent, il existe 2 passages à ma connaissance.
Le premier passage où je suis qui fait partie du GR et qui suit un des bords du cirque sans nom.
Un deuxième passage plus haut ( à l'est) qui franchit la barre rocheuse du cirque au niveau de la cheminée du Paradis.
J'ai donc suivi le GR et je débouche ( après quelques névés plus ou moins exposés) au dessus du cirque sans nom.
Sur la photo, la cheminée du Paradis est tout au bout de la falaise : on aperçoit l'échancrure.
Je remonte la pente dans la neige.
Il y a un fort dénivelé. Je préfère passer par ici car plus bas sur le GR, il y a de gros trous sous la neige.
Je m'amuse à prendre de forts dénivelés là où je ne risque que de faire de longues (très longues) glissades.
J'aurais du prendre les crampons ou les raquettes.
Cette approche me permet de monter en diagonale vers la Dent.
Le relief d'habitude difficile est ici masqué par l'épaisse couche de neige.
Je viens de la falaise en bas à gauche, falaise qui surplombe le cirque sans nom.
Je profite d'emplacements sans neige (entre les arbres) pour avaler le maximum de dénivelé.
J'ai décidé de rentrer par le sommet de la Dent.
Bien sûr, je finis par me retrouver bloqué sur un rocher en surplomb au-dessus de la neige.
Retour sur la neige.
Il ne me reste plus beaucoup de distance pour sortir de cette neige et atteindre la croix au sommet de la Dent.
L'entaille qui conduit au trou du Glaz est maintenant plus basse que moi.
Le col de Bellefont au fond derrière moi.
Le sommet de la Dent est déneigé.
Il y beaucoup de monde au sommet dont deux personnes qui ont trouvé intéressant de monter dans la croix.
En bas le Grand Som où se cache la Grande Chartreuse.
En approche de la Dent.
Le bas du plateau de la Dent avec le passage pour le trou du Glaz.
Plus de mémoire pour faire les photos.
Pause et retour par le Pas de l'Oeille où la neige est présente en bordure.
Épilogue :
En arrivant au parking, je découvre que j'ai perdu mes clefs de voiture.
...
Deux jours après, je reviens pour dépanner la voiture. Entre-temps, un gentil randonneur avait retrouvé les clefs, les avait cachées à proximité et m'avait laissé son numéro de téléphone sur le pare-brise de la voiture.
Donc tout qui finit bien et je suis content de savoir qu'il reste des gens honnêtes !
A la demande de Jean-Marc, l'objectif de la sortie est de relier la Dent de Crolles ( 2065 m) en partant de Crolles même (255 m).
La météo n'est pas bien optimiste ce matin. La pluie est annoncée pour l'après-midi.
C'est un itinéraire que j'ai déjà suivi et qui possède un passage très spectaculaire.
Topo : 8h de marche, un peu moins de 2000 m de dénivelé
- 7h15 Départ de Crolles, sentier du Facteur jusqu'à Saint-Pancrasse.
- 9h30 Saint-Pancrasse, GR du Tour des Petites Roches jusqu'à la Cabane du Berger au-dessus de Saint-Hilaire.
- 11h30 pas des Terreaux.
- 12h30 Dent de Crolles par le pas de l'Oeille.
- 15h30 Retour à Crolles par les Meunières puis le sentier du Facteur.
Départ à 7h15 en pantacourt et teeshirt. Il ne fait pas très chaud mais la marche va résoudre le problème.
Nous rejoignons les coteaux de Crolles et montons attraper le sentier du Facteur.
La partie la plus raide du chemin a été récemment équipée de marches. J'ai oublié d'en faire une photo.
Vue sur la Dent de Crolles à la sortie du sentier de Facteur.
La suite de l'itinéraire consiste à monter à travers bois jusqu'au pied du Rocher du Midi (tout à droite sur la photo),
puis de revenir sur la gauche jusqu'au pilier sud de la Dent, à l'angle entre la verticale et la prairie inclinée.
On espère encore le soleil à cette heure.
Chemin creux du GR du Tour des Petites Roches au-dessus de Saint-Pancrasse.
Dans les bois, sur le GR au-dessus de Saint-hilaire.
La pente y est très importante, les arbres particulièrement grands.
J'ai toujours vu ce chemin couvert de feuilles mortes quelque soit la saison.
Surprise !
Un ruisseau a ravagé un passage à gué.
Il nous faut franchir cette coulée de neige (sale).
Autre passage à gué chamboulé.
Après la Cabane du Berger, nous sortons des bois.
Petit passage à la source et aperçu de notre objectif : le pied de la verticale...
Je n'espère plus le soleil et je mets ma polaire. Le vent est froid.
Vue sur le sentier qui serpente derrière nous.
Le sol est bien sec. La prairie est encore brûlée par la neige.
Il y a beaucoup de fentes dans le sol qui laisse à penser qu'une partie du sentier pourrait bien s'enfuir dans le vide...
Prudence, prudence.
La végétation se fait plus rare et le vent plus fort.
La photo avec Jean-Marc permet de mieux illustrer les dimensions du sentier et du décor.
Vue vers l'arrière.
Dans 15 jours ou un mois, l'herbe sera d'un vert tendre avec nombre de fleurs jaunes, roses et violettes qui donnent un petit air de jardin d'Eden à cette prairie.
Jean-Marc que rien n'arrete...
Le vent souffle en bourrasque maintenant.
Passage au piler sud. C'est l'apothéose aérienne du circuit.
Il faut vérifier l'état de la corde qui sert de main courante avant de s'engager dans ce passage vertigineux.
Il y a 20 ou 30 mètres de passage cordé.
Quand tout ne tient plus qu'à un (gros) fil...
Je passe avec beaucoup de prudence, bien après Jean-Marc pour ne pas être à deux à tirer sur le même brin de corde.
Très concentré sur mes pieds et la corde, j'en oublie de regarder le paysage...
Voilà nous avons laissé le pilier sud derrière nous, et nous sommes près d'atteindre la prairie des terreaux.
Vue vers le chemin parcouru.
Vue sur le Chamechaude et le Bec Charvet.
Le chemin qui nous reste à avaler sous le Pas de l'Oeille et son aiguille rocheuse
Voici l'aiguille...
.
Par prudence je m'arrête au pied de l'aiguille rocheuse.
Je suis fatigué ( donc plus malhabile ) et je n'ai pas les bonnes chaussures pour affronter la neige verglacée.
La montée ne me fait pas trop soucis, mais je ne suis pas sûr de ne pas glisser au moment de la descente.
J'attends donc Jean-Marc qui va toucher la croix et revenir ( en moins d'un quart d'heure).
Il fait très froid et je ne trouve pas grand chose pour m'abriter du vent.
La pluie est imminente et il me tarde de retrouver un endroit moins exposé.
Je n'ai pas envie d'entendre le ricanement du diable comme l'autre jour...
Au retour de Jean-Marc nous nous dépêchons de descendre avant la pluie afin de ne pas nous retrouver dans des rochers glissants.
Un névé dans la descente.
Nous nous dirigeons droit vers l'entrée du sentier au bout de la prairie des terreaux.
Nous avons la bonne surprise d'appercevoir 4 chamois en bas de la prairie.
Nous sommes finalement sortis des rochers avant la pluie.
Descente le long du ravin de le Gorgette sous le pilier sud de la Dent.
Nous sommes passé juste en face ce matin.
Le ravin. Les couleurs seraient plus jolies avec le soleil.
La roche instable du ravin...
La pluie est arrivée, mais les arbres du chemin de descente nous protègent.
Pluie plus intense au-dessus de Grenoble.
Belle orchidée tigrée dans les chemins des bois.
Pour changer du circuit habituel, nous rattrapons le sentier du Facteur par les Meunières, plutôt que de rejoindre Saint-Pancrasse en traversant le ravin de la Grogette. Le chemin est agréable et abrité de la pluie que l'on entend sur le feuillage.
Arrivée à Crolles vers 15h30 sans être vraiment mouillé avec juste les pieds un peu fatigués.
Je suis content d'avoir refait ce circuit mais je suis deçu par le manque de soleil et le manque de fleurs en altitude.
J'ai quelques regrets de ne pas être allé jusqu'à la Dent cette fois, mais pas de bo-bo !
Petite visite au Manival où l'eau coule en abondance aujourd'hui suite à la fonte des neiges.
Aller et retour depuis Crolles : 4h30 de balade avec un retour sous la pluie.
J'ai décidé de retourner dans le ravin de la Grosse Pierre, tout en haut des gorges du Manival.
Le ravin passe au dessus des bois sous le Bec Charvet : C'est l'encoche entre les derniers arbres sous le sommet, au milieu de la photo.
Traversée du Manival pour passer sur la rive droite ( ici à gauche ! ). Le chemin y est plus sympathique que la piste forestière de la rive gauche.
Un peu de hors piste en attendant de retrouver le chemin. La végétation a un petit air de savane...
Curieux sillon.
De retour sur le sentier pour remonter le long du Manival.
Le ravin est amménagé de barrages à espaces réguliers pour contrôler la force de l'érosion.
Dans le bois, toujours le long du Manival. L'été la végétation y est beaucoup plus dense.
Une ravine non aménagée qui remonte dans les bois et la falaise.
Le sentier en surplomb du Manival.
Indications :12 minutes probablement...
Je suis donc la bifurcation indiquée pour le ravin de la Grosse Pierre.
Le sentier de la Grosse pierre fait un très large détour vers l'aval avant de remonter dans les bois vers le ravin.
Traversée du premier ravin : ravin de Genièvre. Les barrages ont un côté rustique.
Quelques minutes de cheminement dans les bois et voici le ravin de la Grosse Pierre.
Le ravin de la Grosse Pierre en descente.
Le Bec Charvet droit au dessus de moi.
L'autre fois, j'étais redescendu par ce ravin puis le ravin de Genièvre : il y a des barrages bétonnés ( numéros 9 à 19 ?).
Mais la pluie commence et je crains de me tordre les chevilles dans les pierres.
De plus, je ne sais pas trop ce qui peut descendre le ravin en cas d'orage.
Je décide de redescendre uniquement le ravin de Genièvre, et je retourne donc sur mes pas pour le rejoindre.
Depuis la Grosse Pierre...
Au ravin de Genièvre.
Les numéros correspondent aux barrages.
Opération dé-escalade des barrages en essayant de pas glisser sur les pierres humides.
Les barrages ne sont pas bien haut.
Il n'y a que le numéro 15 que je contourne par sa rive droite.
La pluie n'est pas encore vraiment là et les pierres ne sont donc pas trop glissantes.
Vue vers le haut du ravin.
Vue vers le bas.
Le cahos !
La jonction du ravin de Genièvre ( gauche) avec de celui du Manival où il y nettement plus d'eau.
Il n'est pas possible de descendre les barrages du Manival sans corde.
Retour sous la pluie par le chemin creux du GR de pays (balise jaune).
Nouvelle tentative pour accéder au Bois du Soleil au dessus de la cascade de Crolles.
Départ de Plâtre Magny.
Je suis monté par une "ruine" : couloir de pierre sous la faille, jusqu'à atteindre le pied de la falaise.
Cette fois-ci,je n'ai pas essayé de passer par le cône de réception des éboulis.
J'ai enfin trouvé le "barreau" avec son escalier dans la roche.
Beaucoup de charme à ce petit escalier.
Verticalité... virage à droite après l'arbuste. Dessous, le cône de réception des éboulis. Bien choisir sa saison pour la visite...
L'escalier monte en "S".
Arrivé sur le dessus, je me suis retrouvé en short face aux ronces . Il n'y a pas de main courante pour sortir de l'escalier. Et pour finir, le terrain est terreux et glissant. Enfin la pluie recommence...
J'ai donc joué la prudence et je suis redescendu tranquillement.
Ce doit être la troisième fois que je cherche le passage, je peux donc encore attendre un jour beau et sec !
Je ramasse quelques jolis fossiles dans le pierrier.
Je suis rentré par la draille. (C'est mon doigt sur la photo, mais c'est la seule qui ne soit pas floue !)
Une draille (franco-provencal) est un couloir de descente directe.
J'en ignore l'origine. Certains servaient à monter le bétail et sont encadrés de pierres.
D'autres proviennent du passage de rochers éboulés ? Je ne sais pas.
Petite sortie en raquette en Chartreuse sur le Roc d'Arguille.
C'est un programme choisi à la dernière minute mais que j'avais en tête depuis un certain temps.
Je compte monter par la piste forestière jusqu'à l'habert de la Pravouta puis escalader le Roc d'Arguille.
Et pour le retour je verrai bien si je reviens par l'aller ou si je rejoins le pieds de la Dent de Crolles.
Topo :
La route du col n'est toujours pas déneigée. Je ne prends pas directement le GR pour changer de la sortie de l'autre jour.
Je remonte plutôt la route jusqu'à rattraper le GR plus haut qui permet de couper les 2 ou 3 derniers lacets de la route.
Je passe ainsi en sous bois jusqu'au parking pour accéder ensuite à la route forestière.
J'arrive au parking des Ayes et je reprends la route toujours aussi bien couverte de neige dure.
Je croise un groupe de scout (uniforme marron) qui descendent la route en VTT.
Derrière moi la Dent de Crolles.
Je prends la route forestière de l'habert de la Pravouta. Je chausse les raquettes car la pente devient raide.
La route est parfois dégagée de toute neige mais rapidement je rejoins le blanc immaculé.
La qualité de la neige est assez variable mais plutôt gelée en général.
Je croise un écureuil.
Voici le Chamechaude à ma gauche.
J'ai, lors d'un voyage précédent, suivi cette grande courbe qui va de la gauche jusqu'à rejoindre le Chamechaude
C'est la traversée depuis les Emeindras jusqu'au Jardin du Chamechaude.
Grand souvenir. Voyage d'une douzaine heures à refaire un de ces jours.
A ma droite, la Pravouta qui me cache le soleil.
Je suis juste en T-shirt à manche courte et polaire et j'ai bien assez chaud.
Le Roc d'Arguille au dessus de moi est au soleil.
Belle photo !
C'est l'habert de la Pravouta. En été, il y a foule (de moutons).
Au fond, c'est le Grand Som qui abrite sur son flanc gauche le monastère de la Grande Chartreuse.
Mon objectif est maintenant de monter dans les sapins au fond derrière l'habert.
Je pourrai ainsi passer le bout de falaise et monter sur le Roc d'Arguille.
Le problème est que les gardes ont balisé toute la partie à droite de l'habert pour interdire le passage car il y a des tétras lyre qui y nichent. Les affichettes ne précisent pas si c'est tout le Roc qui est interdit ou seulement cette face.
Je décide de poursuivre le long du balisage en espérant qui s'arretera assez tôt.
Voilà le balisage ( cordon jaune et noir) qui continue.
C'est d'autant plus frustant que lorsqu'il n'y a pas de neige il est difficile de franchir cette muraille de rochers et de failles.
C'est bien tentant mais je résiste.
Voici au fond la "porte" que je voulais prendre : Le trou dans la roche entre les deux sapins.
Le balisage "m'interdit" de m'en approcher.
Voici la porte à l'été dernier.
Je continue à suivre le cordon du balisage. Je ne suis jamais allé aussi loin.
Le Roc se termine de ce côté par une forêt et une pente assez forte.
L'autre côté du Roc est une falaise impraticable.
Donc soit je peux passer sur le sommet, soit je fais demi-tour !
Voilà je suis arrivé au bout. Le cordon, pas toujours apparent s'arrête enfin à la droite de cette curieuse formation.
J'ai l'impression de me trouver au pied d'une tour en ruine.
Je vais donc grimper par la droite. Il y a même un ancien balisage bleu.
Je grimpe jusque sur la tour mais je n'y vois pas grand chose. Je ne m'aventure pas trop loin sur l'édifice car la neige peux cacher bien des trous.
En quittant la "tour", je m'enfonce plusieurs fois jusqu'à la taille en voulant grimper sur le Roc.
Mais ici c'est juste la qualité de la neige qui en est la raison et je sais que je n'ai pas de faille sous mes pieds où je pourrais tordre une cheville.
Me voici enfin sur le Roc d'Arguille face aux Hauts de Chartreuse : Ici les Lances de Mallisards et le col de Bellefont.
C'est mon terrain de jeux de l'autre côté. Je situe les passages, arche et cheminées sans difficulté.
Remontée vers le sommet du Roc en suivant la crête. Au fond la Dent de Crolles.
A gauche un dénivellé certain.
Au fond la Dent et encore plus loin on distingue les Pics de Belledonne dans le creux du "V".
Le Roc d'Arguille est un calcaire très structuré qui lui donne par endroit un air de ruines imposantes.
Cet air est fortement masqué par la neige, sauf ici. Derrière les ruines, le vide.
La Pravouta a l'inverse est toute en rondeurs.
Le chemin normal est de descendre par la droite pour éviter toutes ces failles à briser les chevilles.
Mais la neige portant bien et pour varier les plaisirs, je prends la ligne droite et cela se passe sans difficulté aucune.
Ensuite, de la Pravouta ( à droite), il me faudra rejoindre les deux derniers sapins derrières les ruines au fond à gauche.
La Dent de Crolles est à gauche.
Le Roc d'Arguille d'ou je viens. J'ai fait le tour par les sapins en bas à gauche et je suis revenu par la crête.
Bec Charvet à gauche et Chamechaude à droite. Entre les deux les Emeindras, puis derrière les Grands Crêts et dans le trou à droite des Grands Crêts, c'est le Sappey avec la descente sur Grenoble.
La Dent de Crolles.
Je discute avec un skieur qui est monté avec les peaux de phoque.
C'est la première personne que je croise depuis ce matin.
Voilà, j'ai fais mon choix et plutôt que de faire un grand détour pour rejoindre un des deux itinéraires classique, je descends tout droit pour atteindre la trouée dans les sapins.
De tout droit je passe vite en zig-zag. Je travaille mon vertige à grand litre de transpiration.
Au moins j'ai la satisfaction de ne pas passer par le col de la Pravouta qui me parait très exposé avec mes raquettes ou chaussures. Ici, si je glisse je ne devrais pas aller trop loin et de toute façon cela finit par remonter...
Au final, descente sans accros mais assez inconfortable au début.
Mon parcours est plus du domaine du ski que de la raquette.
Au passage, les crêtes du Roc d'Arguille vues d'en dessous.
La Pravouta vue du col des Ayes (jonction Pravouta Dent de Crolles).
Cela n'a pas l'air comme ça, mais le début de la descente est incorfortable (pour moi !).
Plus loin,une pause pour manger deux pommes face col des Ayes, au Roc d'Arguille et aux ruines de l'habert des Ayes.
La Dent de Crolles qui me domine avec le pas de l'Oeille juste au dessus.
De l'autre côté, le Bec Charvet et le Chamechaude. En bas la route du col du Coq que j'ai empruntée ce matin.
Je redescends dans les bois par un petit sentier tout juste balisé.
Cependant, j'y croise beaucoup de monde qui monte.
En effet avec le parking au début du sentier et les traces dans la neige, le chemin est tout indiqué pour celui qui se gare en bas.
En une demi-heure je suis de retour à la voiture.
Finalement, beaucoup de neige, pas grand monde, une vue magnifique et un grand soleil : plaisir intact.
Retour au lac du Crozet avec Jean-Marc par une belle journée ensoleillée.
topo :
Le parking habituel est fermé pour cause d'enneigement et il nous faut donc partir de plus bas.
Je chausse rapidement les raquettes pour ne pas glisser sur la neige gelée de la piste forestière.
La première heure se passe en montée dans les bois avant de rejoindre le sentier en balcon.
Nous croisons quelques skieurs de randonnée qui redescendent déjà.
Le chemin en balcon avant le vallon du Mercier.
Nous sortons des bois.
Jean-Marc s'enfonce dans la neige épaisse et va passer aux raquettes.
Le lac du Crozet est juste derrière l'arrête rocheuse derrière les sapins au centre de la photo.
L'accès se fait en contournant la base du verrou du lac par la gauche.
Nous traversons le vallon du Mercier. La neige facilite la progression en nivelant le terrain.
12h00 : Voici le lac à nos pieds, entièrement masqué par la neige.
Progression le long du lac vers le col de La Pra.
Derrière nous, la digue du lac émerge difficilement de la neige. La Chartreuse affiche sa magnificence.
Le niveau du lac a du baisser et entraîner la formation des crevasses sur ses rives.
Le col à l'horizon.
Nous sommes attentif à létat de la neige et au risque d'avalanche.
La pente est impressionante. La trace est bien marquée et la progression aisée.
Jean-Marc choisit de passer sur une trace très haute au-dessus du lac car la neige y semble plus dure.
Le lac en contrebas et la pente qui y conduit...
Vue depuis la col de La Pra sur le lac du Crozet (zone plane du fond) et le Chamechaude de l'autre côté du Grésivaudan.
Vue en direction des lacs du Doménon. En été il y a une cascade à escalader pour accèder aux lacs.
Vue en direction du relais de Chamrousse. Tous les lacs et gouilles sont masqués par la neige.
Pause déjeuner au soleil.
Nous descendons inspecter le refuge de La Pra, puis retour par le chemin de l'aller.
Une autre vue sur le lac du Crozet.
Retour au lac du Crozet. Cette fois-ci nous passons sur une trace plus basse sous les Dents du loup, la neige y semblant plus stable à cette heure. Suivant que la neige ait été exposée au soleil ou soit restée à l'ombre, elle n'a évidemment pas la même consistance.
J'aime particulièrement cette vue avec son oblique qui tranche le paysage en deux.
Une petite avalanche se produit au dessus de moi, mais je n'ai pas le temps de faire la photo. En effet, je pense d'abord à me mettre à l'abris...
Le lac est déjà à l'ombre.
Peut on parler de sérac ici ? Je ne sais pas.
Dernier regard sur la Chartreuse avant la descente.
Après une longue absence sur les sommets je suis retourné en compagnie de Jean-Marc voir la croix sur la Dent de Crolles.
Le temps est superbe et chaud. La neige est dure lors de la montée sur les 10h00 et transformée 2 heures après au retour : le pied sy'enfonce alors profondément.
Topo :
10h00 : départ depuis le bout de la route
12h30 : Croix de la Dent
15h30 : retour à la voiture.
Départ depuis la route non déneigée dans le virage où se rejoigne le GR et le chemin du ravin de la Gorgette.
Nous quittons rapidement le GR pour prendre le chemin à main droite ( balisé rouge) qui monte directement jusqu'à la prairie des terreaux.
C'est rapide et raide. Je dois donc mettre rapidement les raquettes pour tenir sur la neige gelée. Nous profitons de l'absence de feuillage pour prendre le soleil et profiter un peu de la vue.
La Dent depuis la rive opposée du ravinde la Gorgette. La croix est sur l'extrémité droite de la Dent. Le pas de l'Oeille dans le creux à sa gauche, juste au dessus du ravin.
Nous entendons les pierres s'ébouler dans le ravin. La roche y est particulièrement instable en période de dégel.
Le pas des terreaux est au pied de la Dent en face de nous, mais le sentier reliant le pilier sud au pas n'est pas tracé.
Notre chemin s'enroule autour de l'extrémité du ravin dont nous évitons soigneusement le bord instable.
Bec Charvet et les Grands Crêts, Grenoble et enfin le Vercors tout au fond.
Dans la montée du col des Ayes.
Jean-Marc avance en plantant ses pieds dans la glace tandis que j'utilise plutôt les crampons des raquettes.
Chacun sa technique.
Un skieur de randonnée nous précède.
Vue "plongeante" sur le ravin de la Gorgette aux couleurs ocres.
Nous avons fait le tour du ravin depuis l'extrémité gauche de la langue de neige sur l'autre rive du ravin.
Nous venons de contourner le rocher et utilisons les traces de pas dans la glace pour franchir une pente bien raide.
Il nous manque les crampons. Ceux des raquettes sont inutiles ici car le sol est trop irrégulier dans les pas.
Nous montons ainsi un escalier de glace.
Voici l'aiguille du pas de l'Oeille fortement enneigée. Nous utilisons toujours les pas profonds de nos prédécesseurs pour gravir la pente raide.
Impressionnant balcon de neige sur le bord du plateau à l'arrivée.
On voit aux traces dans la neige que quelqu'un de déraisonnable est allé marcher dessus !
Les Crêts et le Vercors à l'horizon.
Le Chamechaude qui domine la situation.
La montée finale sur le plateau de la Dent jusqu'à la croix.
Le Montblanc à l'horizon.
Le col de Bellefont entre Malissard et dôme de Bellefont.
Les trois pics de Belledonne de l'autre côté du Grésivaudan.
Le vent est glacial et nous décidons de redescendre immédiatement pour chercher un coin plus abrité pour déjeuner.
La descente commence rapidement :
Jean-Marc glisse sur une plaque de glace et saute la barre rocheuse suivante pour s'arreter quelques mètres plus bas.
Il supprend un skieur qui était en train de s'équiper sous la barre rocheuse et qui voit donc Jean-Marc passer au-dessus de lui.
Je ne l'ai pas vu faire car je prenais quelques photos. J'ai donc la surprise de voir Jean-Marc déjà loin devant moi.
Pour faire bonne mesure je glisse moi aussi sur une autre plaque de glace.
Je suis surpris par la glace car je n'ai pas pris le chemin de l'aller et je ne suis plus dans l'escalier.
Je me redresse et glisse à nouveau. Je plante mes doigts dans la neige pour freiner la descente.
Je me retrouve ainsi sur la pointe des pieds qui glissent dans la neige avec les doigts crochés dans la neige.
Je n'ai pas les bonnes chaussures et je ne peux pas les planter dans la neige.
Je ne suis plus dans les pas du chemin repéré à l'aller.
Le skieur qui n'en peut plus de voir glisser des gens au-dessus de lui, récupère les bâtons de Jean-Marc et viens bloquer mais pieds avec ses quarts.
Jean-Marc revient me tracer des pas dans la glace car mes chaussures sont trop souples pour creuser la glace.
Je prends la photo du lieu de nos glissades pour mémoire.
Sous l'aiguille, il y a un grand rocher. Le passage en été est à sa droite.
Aujourd'hui nous sommes passés à sa gauche.
Jean-Marc a sauté la barre sous le rocher et s'est arreté à gauche.
Moi j'ai franchi la barre par la droite et j'ai glissé en me redressant dessous.
Pause déjeuner réparatrice sous les ruines de l'Habert des terreaux.
Retour par la route enneigée où l'on profite du soleil, et de la vue sur les pentes et dénivelés.
Sur le plateau des Petites Roches, j'abandonne les enfants sur les pistes de ski de la station de Saint-Hilaire pour rejoindre la cabane du Berger en raquette.
Je me suis arrêté avant la cabane pour des contraintes horaires (1460 m ?), mais j'avais le Paradis bien en vue ( sa cheminée surtout).
Le Montblanc à l'horizon.
Je remonte le long de la piste de ski.
Le rocher du Midi et à sa droite la cheminée du Paradis.
La cabane du Berger est à gauche du rocher.
J'arrive au terminal du tire-fesses.
Ma sortie de piste...
La montée devient plus raide et physique.
Je suis des traces de skieurs anciennes entre les arbres. Il n'y a pas de chemin repérable sinon.
Vue sur les pistes en contre-bas.
Montblanc.
La cheminée du Paradis au milieu et la pas de Rocheplane à droite de la photo.
Rocheplane et le dôme de Bellefont au fond.
La cabane doit être sur la gauche après les derniers arbres.
Je fais demi-tour.
Je n'ai plus qu'à suivre ma trace discrète pour rejoindre les pistes de ski.
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